Si la CEB contribuait à la propreté de la ville de Cotonou

Publié le par Rochereau

Voici l’état des lieux ci-contre. Là ce ne sont ni des fleurs ni du gazon. C’est des herbes jalousement entretenues par les responsables de la Communauté électrique du Bénin (CEB). Tout autour de sa clôture, sévissent ces herbes qui accueillent des  déchets venant des maisons  environnantes. Ainsi, cette société située en plein cœur de la ville de Cotonou vit dans une insalubrité non digne d’elle. Un tour autour des clôtures de cette société vous fera le constat amer. Ces lieux insalubres sont la cible des vendeurs ambulants qui l’ont transformé en urinoir. Ils profitent aussi de la tombé de la nuit pour commettre la salle besogne d’y déféquer. Une situation qui plait bien aux agents de la maison qui y rentrent et en sortent tous propres. Mais ont-ils raison ? Car cela ne fait aucunement leur préoccupation. Pour eux, c’est le mieux être et non le cadre de  travail. Le phénomène a tellement touché les cœurs au point où un usager de la voie s’est demandé comment seraient les bureaux des ‘’ akowé’’ de la communauté électrique du Bénin. Ont –ils oublié que la propreté du cadre de travail est aussi un vecteur de développement ? En effet, la  propreté du cadre de travail est aussi un stimulant qui attire les clients. Au regard à cette situation d’insalubrité qui ne ressemble guère aux travailleurs de la maison  et de son directeur général, leur attention est tirée pour qu’en cette veille des fêtes de fin d’année, le minimum d’entretien soit fait autour des clôtures. Qu’est-ce qui leur coûte de commettre un ouvrier pour ce travail ? L’espace peut aussi servir à d’autres choses très utiles pour les usagers de la CEB aussi que pour les vendeurs ambulants qui en ont fait un lieu de dépotoir et de toilette.

 

Zacharie Gangbo

Publié dans Actualité Béninoise

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